Najia, Ou LApprentissage De LAdultère (5Ème Partie)
Quand Rachid revint à la maison, vers dix-neuf heures, il ne nous trouva quà trois Horia, Fredy et moi. Comme à son habitude, Mouloud sétait défilé avant le retour de mon mari. Horia avait même commenté la chose en exprimant son incompréhension.
- Je ne comprends pas pourquoi vous vous comportez comme ça. Cela me parait très hypocrite. Rachid est au courant de ce qui se passe entre toi et Mouloud. Je crois même savoir que cest lui qui est à lorigine de la situation. Alors pourquoi refuser quils se retrouvent tous les deux avec toi, après vos séances de cul ?
Je ne répondis rien à Horia. Dailleurs quaurais-je pu lui répondre ? Je ne comprenais pas moi-même la raison de ce contrat tacite que nous avions passé tous les trois : Rachid savait ce que je faisais avec son ami ; je lui racontais même dans le détail tout ce que nous avions fait ensemble, avant quil ne revienne du travail. Et il sen excitait tellement quil se comportait avec moi, à lmage du taureau qui montait à lassaut de la vache pour laquelle il était en rut. Et tous les deux nous nen tirions que du plaisir ! Je me promettais de trouver très vite une réponse plausible à cette question ou de changer la donne, si la réponse ne me satisfaisait pas. Mais ce nétait nullement le moment pour cela, me dis-je, hypocritement. On verra cela demain. Ou un autre jour !
Rachid ouvrit la porte dentrée avec ses propres clés. Il naimait pas sonner, pour me déranger. Il nous trouva, nos invités et moi, réunis dans la cuisine. Comme, il était au courant de la présence de sa sur et de son compagnon, il ne feint pas létonnement. Il serra très fort sa sur dans ses bras en lembrassant tendrement sur les joues, et serra chaudement la main de Frédéric. Quant à moi, il me réserva un léger baiser sur la bouche.
- Elle est bien comme je te lavais toujours décrite ? (Il sadressait à moi en me montrant sa sur) Aussi charmante et sympathique ? Ça a été une bonne surprise pour toi ?
- Oui, mais tu aurais quand même dû men parler.
- Et tu aurais empêché Mouloud dêtre présent ! Nest-ce pas mieux comme cela. Tout le monde connaît tout le monde et je suppose que tout le monde a profité de tout le monde ! Jai tort ?
Ni Horia, ni moi ne répondîmes à la question. Cétait inutile. Il connaissait sa sur (quil aimait tendrement et dont il appréciait et les positions de principe et le mode de vie) et il me connaissait. Il savait quavec nous, tout irait dans le sens quil avait prévu : Frédéric pour moi et Mouloud pour elle. Cétait écrit dans le marbre et rien naurait pu y déroger.
Rachid, qui ne connaissait pas Fredy auparavant, se mit à létudier longuement du regard. Dune manière inconvenante, presque gênante. Gênante, pour moi seule, parce que ni Horia, ni son compagnon ne semblaient trouver quelque chose à redire sur les manières un peu cavalières de mon mari. Horia avait parlé à son frère ils étaient en contact permanent, par téléphone et internet de son « mec » en des termes très flatteurs, aussi bien sur son physique de top-model que sur son tempérament au lit. Elle trouvait donc normal quil le dévisage ainsi sans vergogne, cherchant en lui les détails qui confirmeraient ou infirmeraient tout le bien que lui en avait dit sa sur.
Quant à Frédéric, il semblait avoir lhabitude dêtre lobjet des regards interrogatifs et jaloux des hommes et ceux, plus concupiscents des femmes quil rencontrait. Il faut dire que mon amant de laprès-midi, nétait pas du genre loquace : il parlait très peu. Peut-être par timidité, que même le succès, jamais démenti, quil avait auprès de la gent féminine, narrivait pas effacer. Ou peut-être parce quil navait pas poursuivi très loin ses études il avait commencé à travailler à lâge de dix-neuf ans, comme agent daccueil dans un grand hôtel, pour en devenir une dizaine dannées plus tard, le directeur/gérant - et quil pensait avoir une culture générale insuffisante pour participer à nos discussions trop intellectuelles à son goût.
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Nous passâmes à table parce que malgré les souillures que javais gardées entre mes cuisses, javais tenu à préparer un léger dîner et nous mangeâmes tous les quatre avec appétit. Nous parlâmes de choses et dautres pendant lheure que dura le repas. Ce furent surtout Horia et Rachid, qui parlèrent : ils avaient beaucoup de choses à se dire ; plein de souvenirs communs à se remémorer; plein de nouvelles à séchanger sur des parents ou des amis denfance. Frédy et moi ne participions à la discussion que quand lun ou lautre sadressait à nous et nous questionnait sur une chose précise.
Rachid, tout en parlant avec sa sur ne pouvait sempêcher de lancer des regards curieux sur Fréderic et sur moi. Le connaissant, je savais quil était entrain de se poser des tas de questions sur nos ébats de laprès-midi. Il regardait lhomme en limaginant, tout nu, entrain de se faire sucer la bite par sa femme. Il imaginait la taille et la vigueur de cette bite qui allait soccuper de mes divers orifices. Il essayait dimaginer toute lintensité du plaisir que je prenais entre les bras de lapollon quil avait en face de lui, ainsi que la manière dont je lexprimais et les mots crus et impudiques que jutilisais en ces moment de plaisir intense. Comme il était assis à côté de moi, je pouvais voir la tente indécente qui était entrain de se former entre ses jambes sur le devant de son pantalon. Ce quil était entrain dimaginer et de se décrire en pensées, le faisait bander comme un âne.
Javais envie dy mettre la main, pour palper le mât de tente qui se cachait sous le pantalon. Peut-être à cause dun reste déducation bourgeoise, je me retins de le faire.
Mais dans la vie, on ne peut pas tout avoir. Pour le moment, javais mon mari qui était aussi excité quun bouc et qui me promettait une nuit damour exceptionnelle. Je savais quil allait me faire jouir très fort, malgré tout le plaisir que javais eu toute laprès-midi. Depuis un certain temps, je me posais des questions presque existentielles sur mon appétit sexuel qui devenait énorme et envahissant. Je nétais jamais rassasiée. Même après avoir joui comme une folle plusieurs fois dans la journée, il suffisait que quelquun mallume, pour que cela mexcite fortement et que ma chatte se remette à couler comme une fontaine. Jétais très étonnée, moi-même de lévolution qui sétait déroulée en moi, en si peu de temps. Il a fallu moins dune année, pour que lépouse et la mère de famille qui avait été tellement sage pendant une vingtaine dannées, devienne une vraie nymphomane, ne pensant quà se faire tirer par tous les hommes beaux et virils quelle rencontre.
Jétais toujours en manque ! Et dans mes moments de lucidité, je men inquiétais un peu. Pas trop, il faut le dire ! Parce que pour le moment tout se déroulait à merveille. Javais des amants vraiment merveilleux qui pour parler vulgairement me « donnaient mon compte », et un mari « compréhensif » qui lui aussi, « me donnait mon compte », après celui de mes amants.
Et cette nuit-là, jen ai profité au-delà de limaginable. Rachid était dans un état dexcitation que je ne lui avais encore jamais vu. Il bandait tellement fort quil en avait mal au bas-ventre. Peut-être me dis-je, que cest à cause de la présence dans la maison de celui qui mavait tirée toute laprès-midi. Peut-être aussi quen reniflant le sperme de Frédy que javais gardé sur les cuisses et tout autour et dans la chatte, limage du gaouri entrain de se vider sur et dans moi, était plus nette, parce quil était dans la chambre à côté. Peut-être
Mais en fait ce nétait pas cela qui lexcitait si fort. Jen eus la réponse, on ne peut plus claire, au moment où il commença de se laisser aller à parler pour exprimer ses sensations. En fait, il ne faisait que soliloquer. Car même sil sadressait à moi, cétait surtout à lui-même quil sadressait. Il le faisait tantôt en kabyle et tantôt en arabe :
- Yelha woubouche ouroumi ! Mlih zeb el-gaouri ! Zeb machi em-khaten ! Moqar oubouchiss ? yeghlev wouina en-mouloud ? Kbir zebbou ? Kthar men enta3 mouloud ? Yenssan adh-yeqou ? Am mouloud? Ya3ref i-nik ? Kima mouloud? (Il est bon le zob de leuropéen! Un zob non circoncis! Il est grand son zob ? Plus grand que celui de Mouloud ? Il baise bien ? Comme Mouloud ?)
Dans tout ce quil disait, pendant quil me léchait et avalait goulument toutes les souillures quil trouvait sur en dans moi, il parlait comme cela. Dans toutes ses phrases, je retrouvais Mouloud. Cétait pour lui comme une obsession. Un étalon avec lequel, il voulait mesurer lintensité du savoir faire de mon nouvel amant et du plaisir quil mavait donné. Il flashait aussi sur la qualité deuropéen plus exactement de non musulman du mec, qui avait un sexe « nature », non « étêté » ; qui avait gardé son prépuce.
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Et mon homme, tout en humant, léchant, suçant et avalant, bandait tellement fort, que je crus que son sexe allait exploser. Il sétait déshabillé à la hâte et était resté uniquement avec sa chemise et ses chaussettes. Il était vraiment magnifique ! Il mentreprenait avec fureur ! Ses mouvements étaient saccadés. Il passait frénétiquement dun endroit à lautre de mon corps, comme sil ne savait pas ce quil voulait me faire en priorité. Il embrassait mes seins, passait immédiatement à mon cou, puis redescendait vers ma chatte, quil léchait et suçait pendant quelques secondes, avant de mettre un doigt dans mon cul. Et il recommençait !
- Yeqakem ouroumi! Nakek el-gaouri! I tchouri-kem sezzel-is! 3amrek bezzel! La the tsrihidh sezzel ouroumi! Rani en-chem ezzel elgaouri ! The swidh ezzel-is ? Echrabti ezzel enta3ou ? Zzidh ezzel-is? Hlou ezzel en-ta3ou ? (Il ta baisée, leuropéen ! Il ta remplie de son sperme ! Tu embaumes le sperme de leuropéen ! Tu as bu son sperme ? Il a bon goût son sperme ?)
Il continuait comme cela à soliloquer, sans attendre aucune réponse de moi. Il était totalement dans son plaisir. Et javoue avoir été moi-même très sensible à ses baisers, ses caresses, ses branlettes à lintérieure de ma chatte, et
ses mots ! Je coulais aussi fort quune fontaine ! Je voulais quil sarrête daller aussi frénétiquement, sans sy attarder, dun endroit de mon corps à un autre. Jétais pressée quil soccupe dun de mes trous. Nimporte lequel ! Quil menfile avec son manche que, de temps en temps - quand il se levait pour changer de position, ou quand il le prenait dans sa main pour le caresser et le faire patienter - je voyais frétiller devant moi, et qui avait atteint des dimensions que je ne lui avais encore jamais vues. Au bout dun temps, qui mavait paru une éternité, je ne tins plus et lui dis en arabe :
- Dakhel hou li ! Wach testenna ? Hatt hou-li fi sawti! Oula fi ga3ri! Nik-ni bezzour! Werri-li qouwet zebbek ! Kessarli hatchouni ! Koun radjel ! Kima elgaouri ! Khir men el-gaouri ! Nik-ni ya tehhan ! Ya tehhan ! (Pénètre-moi ! Quest-ce que tu attends ? Mets-le-moi dans la chatte ! Ou dans le cul ! Baise-moi en force ! Montre-moi la puissance de ton zob ! Détruit-moi la chatte ! Sois un homme ! Comme leuropéen ! Mieux que leuropéen ! Nique-moi espèce de cocu ! Cocu !)
Il ne se fit pas prier pour me faire lever brutalement les jambes et positionner mes chevilles sur ses épaules une des positions quil adorait, parce quelle lui permettait daller au plus profond de mon vagin, de me faire mal en me cassant en deux et en transformant ma paroi vaginale en brasier incandescent et il me pénétra brutalement en me faisant pousser un petit cri de douleur, rapidement transformé en une série de « ouiiii !!! » dont le volume augmentait au fur et à mesure quaugmentait lintensité du plaisir que je ressentais. Et lui, tout en soufflant bruyamment, continuait son soliloque dans les deux langues :
- Khoudhi ya kelba ! Ou goulili achkoun i-nik kheir ; ana oula el gaouri ? Hebiti zeb el gaouri ! Et-habbi zebi kthar ! Khoudhi ezzeb en-ta3 radjlek ! Zeb etahhan ! Gouli-li tahhan ! Tahhan !(Prend espèce de pute ! Et dis-moi qui est meilleur; moi ou leuropéen ? Tu as aimé le zob de leuropéen ! Tu aimeras encore plus le mien! Prends le zob de ton mari ! Le zob dun cocu ! Dis-moi cocu ! Cocu !)
- Tahhan ! Tahhan ! Tahhan ! Tahhan ! Tahhaaaaaan !!!! (Cocu! Cocu ! Cocu ! Cocuuu !!!)
Je ne sais pas si cétait le mot cocu dit en arabe algérien - qui avait sur nous cet effet intensificateur et accélérateur de jouissance, mais dès que nous nous mîmes à le prononcer sur tous les tons, nous ne tardâmes pas sentir arriver lun des plus magnifiques orgasmes que avions eus ensemble. Un orgasme tellement intense que je me sentis défaillir. Je crus même avoir perdu connaissance un court moment. Mon mari aussi semblait être dans un autre monde. Il sétait arrêté de respirer un moment, pour se mettre à lancer un long rugissement de lion en même temps quil déversait tout son foutre, en une très longue giclée, dans ma chatte. Il continua les furieux allers-retours de son manche dans mon vagin, jusquà ce quil se vidât de sa dernière goutte de sperme. Une grande partie ressortît de ma chatte pour sétaler sur le drap du lit.
Il sortit lengin, beaucoup moins fringant après lassaut, et me permit de reposer mes jambes qui sétaient ankylosées sous leffort. Il regarda entre mes jambes et vit tout le sperme quil avait éjaculé mélangé au jus que javais déchargé au cours de lorgasme et tout en reprenant sa respiration, fit la remarque suivante :
- Jaurais aimé éjaculer tout ce sperme dans ta bouche pour que tu le boives et que tu en compares le goût à celui du gaouri !
- Tu veux que je te suce pour que tu éjacule dans ma bouche ?
- Non, je nen aurai pas autant ! Je crois que jai tout versé en une seule fois ! Je voudrais que tu lèches le drap, rien que pour comparer ! Tu veux ?
Je navais rien à lui refuser. Bien que je connaissais parfaitement le goût du foutre de mon mari jen avais avalé des litres depuis le temps que nous faisions lamour de cette manière je me mis à quatre pattes, et comme une chienne le ferait pour laper de leau, je léchai soigneusement lendroit du drap qui avait reçu le produit de nos deux orgasmes. Je mis même un zèle exagéré à lui montrer combien jaimais ça : à chaque fois que javalai une lampée du mélange, je levai la tête vers lui et en souriant de manière provocante, je faisais claquer ma langue pour lui montrer combien jaimais son sperme.
- Quahba, (salope !) tu es entrain de me provoquer pour que je te tire encore une fois ! reste comme cela en position de levrette, je vais te montrer que mon zob est aussi puissant que ceux des amants que tu as eus jusquici !
- Nik-ni ya tahhan ! Nik martek ! Nik qahba en-ta3ek ! Nik Wahiba ! Ou goulha ach-hal et-habha ! (Tire-moi, espèce de cocu ! Nique ta femme ! Nique ta pute ! Et dis-lui combien tu laimes !)
Et tout en positionnant au bord du lit de manière à ce quil puisse me tirer en restant debout sur le carrelage, il me pénétra toujours avec autant de furie que tantôt, non pas dans la chatte, comme il me lavait fait croire, mais dans le cul. Il me fit encore une fois très mal, mais ne sen préoccupa pas pour autant. Et tout en menculant brutalement, il sifflait entre ses dents des mots et des phrases que javais du mal à distinguer clairement, mais dont je connaissais maintenant parfaitement la teneur.
- En-mout a3la el-qahba en-ta3i ! En-mout a3la ga3arha ! En-mout a3la souwetha ! En-hab groun li darethoum-li ! En-hab en-koun tahhan ! Goulili ma tehabsich etniki ma3a redjal ! Ou tekemli et-diri-li groun ! Nhab groun ! En-mout a3la groun ! (Jadore ma pute à moi ! Jadore son cul ! Jadore sa chatte ! Jadore les cornes quelle me fait porter ! Jadore être cocu ! Dis-moi que tu narrêteras pas de baiser avec des hommes ! Et que tu continueras à me faire porter des cornes ! Jaime les cornes ! Jadore les cornes ! )
Je ne faisais que deviner le détail de ce quil disait entre ses dents il ne disait pas les choses aussi distinctement que je le rapporte ci-dessus mais je suis sûre dêtre dans le vrai. Il me parlait souvent après nos ébats de son statut de cocu. Il lassumait parfaitement et il me disait que depuis que je moffrais à dautres hommes, il était devenu le plus heureux des maris. Un mari cocu et heureux de lêtre ! Il me disait quil avait pour moi un amour infini, encore plus grand quauparavant. Avant, disait-il, il maimait énormément, mais il savait quau fond de lui, il lui manquait quelque chose de fondamental pour un bonheur parfait : limage de sa femme entre les bras puissants dautres hommes. Limage de la femme quil adore entrain de subir les assauts brutaux et furieux de ses amants ! Et maintenant que la chose était arrivée, il était au paradis ! Et il me remerciait en membrassant tendrement et en me prenant dans ses bras pour me serrer très fort.
Et une fois encore, nous eûmes ensemble, et même temps, un bel orgasme. Il navait pas la même intensité que le précédent, mais il avait un goût tout aussi savoureux. Exténué, nous nous enlaçâmes et sombrâmes presquimmédiatement dans un profond sommeil. Nous ne nous débarrassâmes même pas de nos souillures, trop fatigués pour aller nous laver dans la salle de bain. Ce sera pour demain, avions-nous décidé.
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Le lendemain matin cétait un vendredi, donc jour de congé hebdomadaire, et dhabitude nous faisions la grasse matinée. Jusquà neuf heures ou parfois même jusquà dix heures, quand nous avions eu une semaine vraiment fatigante. Ce matin là nous ne fîmes pas exception, même si nous nous posions la question tous les deux de savoir ce que faisait le couple qui avait passé la nuit dans la chambre à côté. De toutes les façons, nous dîmes-nous, sils se lèvent avant nous, ils trouveront le petit déjeuner tout prêt et encore chaud. Ils nauront quà se débrouiller
En effet cétait toujours Rachid qui se levait le premier, aussi bien pour occuper la salle de bain aussi longtemps quil le souhaitait il prenait toujours beaucoup de temps pour se doucher, se raser et se faire beau que pour préparer le petit déjeuner. Cette fois-ci il devait préparer un petit déjeuner pour quatre personnes. Il se leva donc vers huit heures et après sa douche, il sortit - emmitouflé dans une robe de chambre, quil portait sur son pyjama - pour aller acheter des beignets chauds chez le Tunisien dà côté. Cétait depuis des lustres une espèce de rite chez nous : le matin nous consommons chacun un grand bol de café au lait (ou de chocolat au lait pour les s quant ils étaient encore là) accompagnés de deux ou trois beignets encore fumants, que préparait le vendeur de pâtisseries tunisiennes installé dans le quartier depuis des temps immémoriaux. Il ne viendrait pas à lesprit de lun dentre nous de déroger à la règle du petit déjeuner avec des beignets chauds.
Une fois que le petit déjeuner était prêt, il mit le lait et le café dans des thermos et les beignets sous cloche pour quils gardent leur chaleur le plus longtemps possible, et revint sallonger auprès de moi, qui dormais encore. Il ne me réveilla pas. Il se contenta de se coller contre moi et de me regarder dormir. Quand je me réveillais - je venais de finir un rêve tout plein de Frédéric, de Mouloud et de Mohand qui me tiraient tous ensemble devant Rachid qui regardait la scène en souriant et en se branlant furieusement je le trouvais qui me regardait avec une tendresse infinie. Il me fit un superbe sourire et me dit bonjour en déposant un petit baiser sur mes lèvres. Je lui rendis son sourire et lui racontai le rêve que je venais de faire.
Son sourire saccentua et il me fit la réflexion quil serait vraiment heureux dassister à une telle scène.
- Cest vrai que tu aimerais bien assister à une de mes parties de jambes en lair avec Mouloud, ou Frédéric, ou Mohand, ou même avec les trois ensembles. Peut-être même en présence Raïssa et de Horia ?
- Ce serait vraiment extraordinaire ! Cest mon rêve !
- Et tu veux vraiment quil devienne réalité ? Cela ne te gênera pas dêtre là à nous regarder baiser comme des bêtes ? Sans y participer ? En y participant ?
- Jen rêve, mais je ne sais pas comment je me comporterais si cela venait à se réaliser. Je ne suis pas encore très sûr de prendre cela très bien ! Jai peur que la honte devant ton ou tes amants et peut-être devant leurs femmes lemporte sur le plaisir. La jalousie, non ! Je suis sûr que je ne serais pas jaloux ! Mais la honte, je ne sais pas encore !
- Il faudra quun de ces jours, on essaie, en commençant avec un seul homme ! Peut-être Frédéric, si jarrive à le séparer de Horia !
Et voilà comment, sans même y avoir réfléchi à lavance et échafauder quelque plan machiavélique que ce soit, jen étais arrivée à cette conclusion que bientôt je me ferai baiser par le gaouri qui était chez nous, avec mon mari comme spectateur. Il ne me restait plus quà trouver la solution pour éloigner pour quelques heures ma belle-sur de la maison, tout en y gardant son mec.
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